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La chimie ouvre la voie au zéro émission nette

La campagne mondiale en faveur de zéro émission nette a pris un élan sans précédent ces dernières années, motivée par le besoin urgent de lutter contre le changement climatique et ses conséquences de grande envergure. Alors que les nations, les industries et les organisations du monde entier s’engagent sur des objectifs ambitieux de réduction des émissions de carbone, la chimie joue un rôle essentiel dans la réalisation de ces objectifs.

Pays zéro émission nette

L’Accord de Paris, adopté en 2015, a ouvert la voie à une action climatique mondiale visant à limiter le réchauffement climatique bien en dessous de 2°C, de préférence 1,5°C, par rapport aux niveaux préindustriels. En 2023, plus de 70 pays, dont des économies majeures telles que les États-Unis, la Chine et l’UE, se sont fixés des objectifs de zéro émission nette, et nombre d’entre eux s’engagent à atteindre zéro émission nette d’ici le milieu de ce siècle. (AJIT SHARMA, plus sur chimiemonde.com)

La durabilité de l’élimination du dioxyde de carbone est essentielle aux objectifs climatiques de Paris

L'élimination du dioxyde de carbone est essentielle pour atteindre zéro émission nette, car toutes les émissions résiduelles de CO doivent être neutralisées. 2 . La définition scientifiquement acceptée de l’élimination du dioxyde de carbone exige que le CO atmosphérique soit éliminé 2 stocké « de manière permanente » ; cependant, ce que l’on entend par durabilité reste flou et les interprétations varient d’une décennie à l’autre. À l'aide d'un modèle climatique de complexité réduite, nous avons étudié ici l'effet de l'élimination du dioxyde de carbone avec différentes durées de stockage. CO2 . Nous avons constaté que la durée de stockage affecte de manière significative la question de savoir si les émissions nettes nulles atteignent les résultats de température souhaités. Avec un stockage typique de 100 ans, ils conduisent à zéro émission nette de CO 2 avec des émissions résiduelles de 6 Gt CO 2 par an à un réchauffement supplémentaire de 1,1 °C d'ici 2 500 par rapport au stockage permanent, mettant en danger les limites de température convenues au niveau international. Nos résultats suggèrent que la période de stockage du CO 2 moins de 1000 ans ne suffisent pas pour neutraliser les émissions de CO fossile restantes 2 avec zéro émission nette. Ces résultats renforcent le principe selon lequel les allégations crédibles de neutralisation par élimination du dioxyde de carbone dans des limites de zéro net nécessitent d'équilibrer les émissions avec des absorptions de temps de séjour dans l'atmosphère et de stockage similaires, par ex. géologique ou biogénique. (Cyril Brunner, Zeke Hausfather et Reto Knutt, plus d'informations sur nature.com)

Valeurs mondiales actuelles du CO2 dans l'atmosphère

Bienvenue sur le site Web d'information du NOAA Carbon Cycle Greenhouse Gases Group ! Le site central de surveillance mondiale des gaz à effet de serre est chargé d'exploiter le réseau mondial d'échantillonnage de l'air qui continue de surveiller l'air que nous respirons.

11 novembre 424,02 ppm

Concentration sûre : 350 ppm

ppm – le nombre de particules de dioxyde de carbone par million de particules d'air.

Plus sur gml.noaa.gov

Il est encore possible de limiter le changement climatique à 1,5°C

Quantifier les parts nationales équitables du budget carbone mondial restant s’est avéré difficile. Nous proposons ici un indicateur – le passif carbone supplémentaire – qui quantifie la responsabilité des pays dans l’atténuation et l’élimination du CO. 2 tout en atteignant leurs propres objectifs. En tenant compte des dettes carbone depuis 1990 et des réclamations futures basées sur les trajectoires d'émissions de chaque pays, l'indicateur utilise la même approche des émissions cumulées par habitant pour répartir la responsabilité de combler l'écart d'atténuation entre les pays ayant une réclamation totale excédentaire de carbone positive. Le budget carbone est dépassé de 576 gigatonnes de CO fossile 2 lorsque le réchauffement est limité à moins de 1,5 °C (probabilité 50 %). Le passif carbone supplémentaire est le plus élevé aux États-Unis et en Chine, et le plus élevé par habitant aux Émirats arabes unis et en Russie. Les hypothèses concernant la dette carbone affectent considérablement les résultats dans la plupart des pays. Contrairement aux membres du G7, l’Iran, le Kazakhstan et plusieurs membres des BRICS+ ont du mal à assumer cette responsabilité. (Thomas Hahn, Johannes Morfeldt, Ingo Fetzer, plus d'informations sur nature.com)

Nouvelle plateforme slovaque de connaissances sur l’adaptation

L'Agence slovaque pour l'environnement, en coopération avec le ministère slovaque de l'Environnement, a lancé une plateforme dédiée à l'adaptation au changement climatique. L’objectif est d’utiliser cette plateforme comme canal de communication et d’information. Il contient des rubriques destinées aux experts, mais aussi aux citoyens curieux, qui peuvent y trouver par exemple des infographies ou les dernières actualités de l'adaptation. Les informations récapitulatives sont disponibles en anglais

Réchauffement anthropique estimé à partir d'une relation linéaire entre la température et le CO 2 atmosphérique

L’évaluation du respect de l’objectif de réchauffement anthropique de l’Accord de Paris nécessite des mesures transparentes, fiables et opportunes. Linéarité entre les augmentations du CO atmosphérique 2 et la température offre un cadre qui semble répondre à ces critères et produit des estimations du réchauffement anthropique qui sont au moins 30 % plus certaines que les méthodes alternatives. Ici, pour l’année 2023, nous estimons que les humains ont provoqué une augmentation globale de 1,49 ± 0,11 °C par rapport à la référence d’avant 1700 (.Andrew Jarvis et Piers M. Forster, plus d'informations sur phys.org

Aperçu de toutes les questions et réponses du document sur la mise en œuvre des règles de l'UE en matière de reporting sur la durabilité des entreprises

Le document « 240807-faqs-corporate-sustainability-reporting_fr » contient une longue liste de questions et réponses (FAQ) concernant la mise en œuvre de la directive sur le reporting de développement durable des entreprises (CSRD). Vous trouverez ci-dessous toutes les questions et réponses organisées, divisées en sections par thème.

Section I : Glossaire des termes pertinents et de la législation applicable

Cette section ne contient aucune question ni réponse. Il sert de glossaire avec des définitions de termes clés et une liste de législations pertinentes.

Section II : Aperçu des exigences en matière de reporting développement durable introduites par la directive CSRD

Cette section ne contient aucune question ni réponse. Il donne un aperçu général des nouvelles exigences en matière de reporting développement durable introduites par la directive CSRD.

Section III : Questions fréquemment posées sur les informations en matière de durabilité à fournir en vertu des articles 19a/29a de la directive comptable (déclaration de durabilité individuelle et consolidée)

Champ d'application et dates d'application

  1. Question: Quel exercice détermine quand une entreprise appartient à une certaine catégorie de taille d'entreprise : l'exercice de déclaration ou l'exercice précédant l'année de déclaration ?

Répondre: Les règles permettant de déterminer la taille d'une entreprise aux fins de l'information financière en matière de développement durable sont fondées sur les règles d'information financière existantes appliquées à une entreprise en fonction de l'État membre dans lequel elle est établie. Ces règles sont fixées dans des mesures nationales transposant la précédente directive comptable.

  1. Question: Si une entreprise évolue au cours d'un exercice comptable donné de telle manière qu'elle répond aux critères d'inclusion dans une autre catégorie d'entreprises, elle doit commencer à communiquer des informations sur le développement durable selon les règles qui s'appliquent à cette nouvelle catégorie dès le même exercice comptable. , ou seulement après avoir rempli les critères pendant deux exercices comptables consécutifs ?

Répondre: Si une entreprise remplit les critères d’inclusion dans une autre catégorie d’entreprises au cours d’un exercice comptable donné, les règles de reporting développement durable applicables à cette catégorie ne lui seront applicables qu’à partir de l’exercice comptable suivant. En d’autres termes, une entreprise doit répondre aux critères d’une nouvelle catégorie pendant deux exercices comptables consécutifs afin d’être soumise aux règles de reporting développement durable pour cette nouvelle catégorie.

  1. Question: Comment le nombre moyen d'employés est-il calculé aux fins de la catégorisation des entreprises en vertu de la directive comptable ?

Répondre: Les dispositions légales de l'Union ne réglementent pas le calcul du nombre moyen d'employés aux fins de catégoriser l'entreprise selon la directive comptable. Toutefois, les États membres pourraient adopter des règles nationales ou fournir des lignes directrices en la matière. En l'absence de règles ou de lignes directrices nationales, les entreprises peuvent utiliser l'article 5 de la recommandation de la Commission du 6 mai 2003 sur la définition des micro, petites et moyennes entreprises comme ligne directrice pour mesurer le nombre de salariés.

  1. Question: Les PME sans titres admis à la négociation sur un marché réglementé de l'UE doivent-elles déclarer des informations en matière de durabilité en vertu des articles 19a/29a de la directive comptable ?

Répondre: Les PME sans titres admis à la négociation sur un marché réglementé de l'UE ne sont pas tenues de déclarer des informations en matière de durabilité à un niveau individuel en vertu de l'article 19a de la directive comptable (déclaration individuelle en matière de durabilité). Toutefois, elles sont tenues de déclarer des informations en matière de durabilité au niveau consolidé en vertu de l'article 29a de la directive comptable (déclaration consolidée en matière de durabilité) si elles sont des sociétés mères d'un grand groupe. L'article 29 bis de la directive comptable s'applique quelle que soit la taille de la société mère.

  1. Question: Les établissements de crédit et les compagnies d’assurance sont-ils tenus de déclarer des informations en matière de durabilité en vertu des articles 19a et 29a de la directive comptable, quelle que soit leur forme juridique ?

Répondre: Oui. Selon l'article 1 par. 3 de la directive comptable sont les établissements de crédit et les entreprises d'assurance, y compris les coopératives et les mutuelles d'assurance, qui entrent dans le champ d'application de l'article 19 bis de la directive comptable (déclaration individuelle de durabilité), quelle que soit leur forme juridique, s'il s'agit de grandes entreprises ou de PME ( à l'exception des micro-entreprises) dont les titres sont admis à la négociation sur un marché réglementé de l'UE. Elles entrent également dans le champ d'application de l'article 29 bis de la directive comptable (déclaration consolidée de durabilité), quelle que soit leur forme juridique, si elles sont la société mère d'un grand groupe.

  1. Question: Les institutions financières – à l’exception des compagnies d’assurance et des établissements de crédit – sont-elles tenues de fournir des informations sur la durabilité en vertu des articles 19a/29a de la directive comptable ?

Répondre: Oui, les établissements financiers - à l'exception des compagnies d'assurance et des établissements de crédit - sont tenus de fournir des informations en matière de durabilité conformément aux articles 19a/29a de la directive comptable, s'ils remplissent les conditions de forme juridique conformément à l'article 1, paragraphe 1. 1 de la directive comptable et s'ils répondent aux critères de taille de l'entreprise selon les articles 19a et 29a de la directive comptable.

  1. Question: Si un établissement de petite taille et non complexe (SNCI) est actuellement tenu de déclarer des informations non financières en vertu de la directive 2014/95/UE (NFRD), il doit continuer à déclarer des informations non financières conformément aux dispositions de la NFRD jusqu'à ce que Le régime CSRD s'applique-t-il aux petites institutions non complexes (c'est-à-dire à partir des périodes comptables commençant le 1er janvier 2026 ou après) ?

Répondre: Oui. Sur la base de l'article 5 par. 2 du CSRD, une petite institution non complexe qui est une grande entreprise ou une PME (à l'exclusion des micro-entreprises) dont les titres sont admis à la négociation sur un marché réglementé de l'UE sera tenue de déclarer des informations sur la durabilité conformément à l'ESRS ( ou alternativement le LSME ESRS) à partir de la période comptable 2026. Un petit établissement non complexe qui est actuellement tenu de déclarer des informations non financières en vertu de l'article 19 bis de la directive comptable telle qu'introduit par la directive 2014/95/UE (NFRD) devrait continuer à déclarer sous le régime NFRD jusqu'à ce que le régime CSRD ne commence pas à s'appliquer aux établissements de petite taille et non complexes (c'est-à-dire à partir de la période comptable 2026).

  1. Question: Si un établissement de petite taille et non complexe (SNCI) est la société mère d'un grand groupe, cette SNCI peut bénéficier de la dérogation prévue à l'article 19 bis, alinéa 6 de la Directive Comptable et préparer des rapports de durabilité conformément au LSME ESRS ?

Répondre: Si une entreprise (indépendamment de sa taille ou de son type spécifique, par exemple y compris la SNCI) est l'entreprise mère d'un grand groupe, elle doit publier une déclaration de durabilité consolidée conformément à l'article 29a de la directive comptable, qui est préparée conformément à l'ESRS. Possibilité d'utiliser le LSME ESRS conformément à l'article 19a par. 6 de la directive comptable s'applique uniquement aux PME (à l'exception des micro-entreprises) dont les titres sont cotés sur un marché réglementé de l'UE et aux petites institutions non complexes, aux compagnies d'assurance captives ou aux entreprises captives de réassurance (à condition qu'il s'agisse de grandes entreprises ou PME - à l'exception des micro-entreprises - dont les titres sont cotés sur un marché réglementé de l'UE) pour élaborer leur déclaration de durabilité individuelle.

  1. Question: Si un établissement de petite taille et non complexe (SNCI) est la société mère d'un grand groupe, quand doit-il commencer à communiquer des informations en matière de développement durable ?

Répondre: Si la SNCI est la société mère d'un grand groupe, elle doit publier une déclaration de développement durable consolidée selon l'ESRS soit à partir de l'exercice comptable 2024 (si la SNCI est une entité d'intérêt public qui, à la date de clôture, dépasse l'effectif moyen de 500 salariés) au cours de l’exercice comptable sur base consolidée) ou à partir de la période 2025 (dans tous les autres cas).

  1. Question: Si la SNCI est la société mère d'un grand groupe mais n'est pas tenue de publier des comptes consolidés car toutes ses filiales sont non significatives, cette SNCI est-elle quand même tenue d'établir et de publier une déclaration de développement durable consolidée ?

Répondre: Si une société mère n'est pas tenue de publier des états financiers consolidés (par exemple parce qu'elle remplit les conditions de l'exemption prévue à l'article 26 de la directive comptable), cette société mère n'est pas tenue d'établir et de publier une déclaration de durabilité consolidée. Toutefois, si une telle société mère est elle-même une grande entreprise au sens de l'article 3, al. 4 de la directive comptable et relèverait donc du champ d'application de l'article 19a de la directive comptable, cette entreprise doit préparer et publier une déclaration individuelle de durabilité conformément à l'article 19a de la directive comptable. Cette déclaration individuelle de durabilité devrait être préparée conformément à l'ESRS ou, si l'entreprise est une PME dont les titres sont admis à la négociation sur un marché réglementé de l'UE, alternativement avec l'ESRS LSME.

Suite de l'aperçu des questions et réponses du document "240807-faqs-corporate-sustainability-reporting_fr (1).pdf"

Section III : Questions fréquemment posées sur les informations en matière de durabilité à fournir en vertu des articles 19a/29a de la directive comptable (déclaration de durabilité individuelle et consolidée)

Champ d'application et dates d'application

  1. Question: Les exigences en matière de reporting développement durable au titre des articles 19a et 29a de la directive comptable s'appliquent-elles également aux sociétés qui gèrent des fonds d'investissement ou d'autres produits financiers ?

Répondre: Cela dépend du type de produit financier géré. Selon l'article 1 par. 4 de la directive comptable, les exigences en matière de reporting sur le développement durable conformément aux articles 19a et 29a de la directive comptable ils ne s'appliquent pas aux entreprises qu'ils dirigent Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) ou Fonds d'investissement alternatifs (FIA).

Cependant, les entreprises qu'ils dirigent autres types de fonds d'investissement ou de produits financiers, qui entrent dans le champ d'application de la directive comptable, devront rendre compte de la durabilité, s'ils répondent aux critères de taille conformément aux articles 19a et 29a.

  1. Question: Les entreprises gérant des OPCVM et des FIA doivent-elles communiquer des informations en matière de durabilité en vertu des articles 19a et 29a de la directive comptable ?

Répondre: Non. Article 1 par. 4 de la directive comptable vise à exclure les OPCVM et les FIA des exigences de reporting en matière de développement durable prévues aux articles 19a et 29a de la directive comptable.

Cependant, les entreprises qui géré par des OPCVM et des FIA, entreraient dans le champ d'application de la directive comptable s'ils remplissent les conditions forme juridique visé à l'article 1 par. 1 de la directive sur la comptabilité. Si une telle entreprise rencontre également critères de taille conformément aux articles 19bis et 29bis de la Directive Comptable, elle devra dans son rapport de gestion inclure une déclaration de durabilité.

  1. Question: Les fonds de pension doivent-ils rendre compte de leur durabilité en vertu de la directive comptable ?

Répondre: Oui. Si la caisse de pension remplit les conditions forme juridique selon l'article 1 par. 1 de la directive comptable et relève du champ d'application des articles 19 bis et 29 bis de la directive comptable, il devra inclure dans son rapport de gestion inclure une déclaration de durabilité. Contrairement à OPCVM ou FIA avec fonds de pension ne s'appliquent pas à l'exclusion des exigences en matière de reporting développement durable énoncées à l'article 1, al. 4 directives sur la comptabilité.

  1. Question: Les exigences en matière de reporting développement durable en vertu de la directive comptable s'appliquent-elles également aux entreprises établies en dehors de l'UE (appelées sociétés de pays tiers) mais qui ont des filiales dans l'UE ?

Répondre: Oui, si l'entreprise d'un pays tiers répond conditions visé à l’article 40 bis de la directive comptable. Plus précisément, si une entreprise d'un pays tiers obtient chiffre d'affaires net plus que 150 millions d'euros dans l'Union (pour chacun des deux derniers exercices comptables consécutifs) et a filiale dans l'Union, qui est soumise aux articles 19 bis/29 bis de la directive comptable, ou en l'absence d'une telle filiale, succursale dans l'Union, qui a réalisé chiffre d'affaires net plus que 40 millions d'euros (au cours de l'exercice comptable précédent), la filiale ou la succursale devra alors divulguer et mettre à disposition informations sur la durabilité au niveau du groupe de la société mère du pays tiers.

  1. Question: Une déclaration de durabilité publiée dans le cadre d'un rapport de gestion par l'émetteur de titres admis à la négociation sur un marché réglementé de l'UE est-elle considérée comme une « information réglementée » au sens de l'article 2, paragraphe 1 lettre k) des directives sur la transparence ?

Répondre: Oui. Selon l'article 2 par. 1 lettre k) sont considérées comme informations réglementées les directives de transparence, entre autres « toutes les informations que l'émetteur ou toute autre personne ayant demandé à recevoir des titres à négocier sur un marché réglementé sans le consentement de l'émetteur est tenu de divulguer conformément à la présente directive » c'est-à-dire la directive sur la transparence ] […]». Article 4 par. 5 de la Directive Transparence oblige les éditeurs à publier une déclaration de durabilité, ce qui donc considérée comme une « information réglementée »

  1. Question: Les petites et moyennes entreprises (PME) détenant des valeurs mobilières admises à la négociation sur un marché réglementé de l'UE peuvent-elles choisir de ne pas publier de rapport sur la durabilité pendant une certaine période ?

Répondre: Oui. Conformément à l'article 19a, paragraphe 7 de la Directive Comptable, les PME (à l'exception des micro-entreprises) détenant des valeurs mobilières admises à la négociation sur un marché réglementé de l'UE peuvent décider que ils ne feront pas de rapport sur la durabilité conformément à l'article 19 bis de la directive comptable pour les périodes comptables ouvertes avant le 1er janvier 2028 (par exemple pour les périodes comptables 2026 et 2027). Dans de tels cas, la PME doit dans son rapport de gestion énoncer brièvement, pourquoi les rapports sur la durabilité n'ont pas été fournis.

Cette exception s'applique également à institutions petites et non complexes, ainsi que sur sociétés d'assurance et de réassurance à capital, à condition qu'il s'agisse de PME (hors micro-entreprises) possédant des valeurs mobilières admises à la négociation sur un marché réglementé de l'UE.

Règles d'exonération

  1. Question: Si la société mère rend compte de la durabilité au niveau consolidé conformément à l'article 29a de la directive comptable (déclaration de durabilité consolidée), elle doit fournir des informations sur les indicateurs de performance clés conformément à l'article 19, al. 1 troisième alinéa de la Directive Comptable dans son rapport de gestion consolidé ?

Répondre: Non. Article 19 par. L'article 1, troisième alinéa, de la directive comptable, qui réglemente le rapport individuel de gestion, impose la publication d'informations sur les indicateurs clés de performance dans le rapport individuel de gestion. Article 29 par. 1 de la directive comptable, qui régit le rapport de gestion consolidé, impose la fourniture d'informations permettant d'apprécier l'évolution, la performance et la situation des sociétés comprises dans la consolidation.

Étant donné que l'article 29a al. 7 de la directive comptable stipule qu'une société mère qui satisfait aux exigences de l'article 29a, paragraphe 1 à 5, est considérée comme une entreprise qui répond aux exigences de l'article 19 par. 1 troisième alinéa et à l'article 19a, et depuis le contenu du rapport de gestion consolidé selon l'article 29 al. 1 comprend également les informations requises par l'article 19, al. 1, exonération de droits s'appliquerait également à rapport consolidé sur la gestion des affaires conformément à l'article 29a.

  1. Question: Si une PME dont les titres sont admis à la négociation sur un marché réglementé de l'UE décide d'établir et de publier volontairement une déclaration de durabilité consolidée en vertu de l'article 29 bis de la directive comptable, sera-t-elle exemptée de l'obligation d'établir et de publier sa déclaration de durabilité individuelle en vertu de l'article 19 bis de la directive comptable ? la directive comptable ?

Répondre: Oui. Une PME dont les titres sont admis à la négociation sur un marché réglementé de l'UE et qui publie volontairement une déclaration de durabilité consolidée visée à l'article 29 bis de la directive comptable est exemptée de l'obligation d'établir et de publier une déclaration de durabilité individuelle visée à l'article 19 bis de la directive comptable. , à condition que la déclaration consolidée de durabilité soit préparée conformément aux Normes européennes de reporting sur le développement durable (ESRS).

  1. Question: Quelles sont les conditions pour qu'une filiale relevant du champ d'application des articles 19a/29a de la directive comptable soit exemptée de l'obligation de présenter des rapports de durabilité en vertu des articles 19a/29a de la directive comptable (déclaration de durabilité) ?

Répondre: Conformément à l'article 19a, paragraphe 9 et l'article 29a par. 8 de la directive comptable, une société qui est une filiale est exemptée des obligations prévues à l'article 19 bis, paragraphe 1 à 4 de la directive comptable (ou article 29 bis, paragraphes 1 à 5 de la directive comptable, si la filiale est elle-même la société mère d'un grand groupe), si certaines conditions sont remplies conditions visé à l'article 19a, paragraphe 9, deuxième alinéa de la directive comptable (ou article 29bis, paragraphe 8, deuxième alinéa de la directive comptable, si la filiale est elle-même la société mère d'un grand groupe).

Spécifiquement le rapport sur la gestion de l'entreprise exonérée doit contenir:

  • le nom et le siège social de l'entreprise mère déclarant les informations au niveau du groupe ;
  • lien(s) web vers le rapport de gestion consolidé ou le rapport de développement durable consolidé de la société mère ; un
  • l'information selon laquelle l'entreprise est dispensée de l'obligation de publier une déclaration de durabilité individuelle (ou une déclaration de durabilité consolidée si la filiale est elle-même la société mère d'un grand groupe).

Si la société mère est établie dans un pays tiers, son reporting consolidé en matière de développement durable un conclusion du commissaire aux comptes doit être publié conformément aux dispositions légales de l'État membre dont dépend la filiale, et informations prévues à l’article 8 du règlement taxonomie (relatifs aux activités exercées par la filiale) doivent figurer soit dans le rapport sur la gouvernance de la filiale, soit dans le reporting consolidé en matière de développement durable réalisé par la société mère établie dans un pays tiers.

Si l'État membre exige traduction du rapport de gestion consolidé ou reporting consolidé sur la pérennité de la société mère, cette traduction devrait être soit vérifié (par exemple par un traducteur ou l'autorité responsable de la vérification des traductions dans l'État membre concerné), ou doit contenir déclaration, précisant que cela n'a pas été vérifié.

Conformément à l'article 19a, paragraphe 10 et article 29a par. 9 de la directive sur la comptabilité grandes entreprises dont les titres sont admis à la négociation sur un marché réglementé de l'UE – y compris les cas impliquant des établissements de petite taille et non complexes, des sociétés d'assurance et de réassurance de capital, ainsi que les cas impliquant des entreprises de pays tiers – ils ne peuvent pas prétendre à cette exemption.

  1. Question: Le rapport consolidé de gouvernance/de développement durable de la société mère doit-il déjà être publié au moment où sa filiale publie son propre rapport de gouvernance pour que la filiale soit dispensée de publier sa propre déclaration de développement durable ?

Répondre: Non. Afin que la filiale soit exemptée de l'obligation de publier sa propre déclaration de durabilité conformément à l'article 19a, al. 9 ou l'article 29a al. 8 de la Directive Comptable, le rapport de gestion publié par la filiale doit comporter un lien internet vers le rapport de gestion consolidé ou le reporting consolidé de développement durable de la société mère. Si ce rapport consolidé de gouvernance ou ce rapport consolidé de développement durable n'est pas encore disponible au moment de la publication du rapport de gouvernance de la filiale, la filiale demandant une exemption peut inclure dans son rapport de gouvernance un lien vers un lien Internet général, sur lequel les documents pertinents seront disponibles. à l'avenir. Une filiale de l'Union pourrait par exemple envisager d'obtenir de la société mère une déclaration garantissant les engagements pris par la filiale et de publier cette déclaration accompagnée de son rapport de gestion dans le délai fixé par son propre État membre.

  1. Question: Le rapport de gestion consolidé ou le rapport consolidé de développement durable de la société mère doivent-ils être disponibles dans une langue acceptée par l'État membre dont le droit national régit la filiale pour que la filiale soit exemptée de l'obligation de publier sa propre déclaration de durabilité ?

Répondre: L'État membre dont le droit national régit la filiale peut exiger que le rapport de gestion consolidé (ou, le cas échéant, le rapport consolidé de développement durable de l'entreprise mère) soit publié dans une langue acceptée par cet État membre et que toute traduction nécessaire soit fournie dans cette langue. langue. Dans ce cas, ces exigences doivent être remplies pour que la filiale soit exemptée de l'obligation de publier sa propre déclaration de durabilité.

  1. Question: Comment une filiale exonérée doit-elle déclarer qu’elle est exonérée ?

Répondre: Sur la base de l'article 19a al. 9 et l'article 29a par. 8 de la directive comptable, la filiale exemptée doit inclure dans son rapport de gestion l'information selon laquelle elle est exemptée des obligations prévues à l'article 19 bis, paragraphe 1 à 4 (ou à l'article 29a, paragraphes 1 à 5, si la filiale est elle-même la société mère d'un grand groupe). En outre, la filiale exonérée continue d'être soumise aux autres dispositions de la directive comptable applicables aux entreprises entrant dans son champ d'application, notamment l'obligation de soumettre un rapport de gestion au registre national des entreprises en vertu de l'article 30 de la directive comptable en liaison avec les dispositions du chapitre III du titre I de la directive sur le droit des sociétés commerciales. Les exigences en matière de reporting numérique en matière de durabilité énoncées à l'article 29 quinquies de la directive comptable ne s'appliquent pas. Si une filiale bénéficie de l'exonération de l'obligation selon l'article 19a, al. 9 ou article 29a par. 8 de la Directive Comptable a des valeurs mobilières admises à la négociation sur un marché réglementé, doivent continuer à respecter les dispositions de la Directive Transparence, notamment en ce qui concerne la publication du rapport de gestion.

  1. Question: Si une filiale publie une déclaration de durabilité consolidée de la société mère qui ne comprend pas d'informations au titre de l'article 8 du règlement taxonomie concernant les activités exercées par cette filiale, la filiale doit-elle divulguer ces informations dans son propre rapport sur la gouvernance ?

Répondre: Oui. Si la filiale est située sur le territoire de l'Union et que sa société mère est établie dans un pays tiers et publie des rapports consolidés en matière de développement durable, les informations conformément à l'article 8 du règlement taxonomie qui concernent les activités exercées par la filiale établie dans l'Union et ses filiales doivent être incluses soit dans le rapport de gouvernance de la filiale, soit dans le reporting consolidé de développement durable réalisé par la société mère établie dans un pays tiers.

  1. Question: Les grandes entreprises dont les titres sont admis à la négociation sur un marché réglementé de l'UE peuvent-elles bénéficier de l'exemption de l'obligation de soumettre des rapports de développement durable en vertu de l'article 19a, paragraphe 9 et l'article 29a par. 8 directives sur la comptabilité ?

Répondre: Non. Les grandes entreprises dont les titres sont admis à la négociation sur un marché réglementé de l'UE - y compris les petites institutions non complexes, les sociétés d'assurance et de réassurance de capital, ainsi que les entreprises de pays tiers - ne peuvent pas bénéficier de cette dispense de déclaration en matière de durabilité. Ils doivent donc rendre compte de la durabilité conformément à l'article 4, paragraphe 5 de la directive transparence et articles 19a/29a de la directive comptable.

  1. Question: Comment une entreprise peut-elle remplir l’obligation d’établir et de publier une déclaration de durabilité individuelle ou consolidée alors qu’elle n’est pas tenue d’établir et de publier un rapport de gestion consolidé en vertu de l’article 29 de la directive comptable ?

Répondre: Une entreprise qui doit préparer et publier une déclaration de durabilité individuelle ou consolidée, mais qui n'est pas tenue d'établir et de publier un rapport de gestion consolidé, peut inclure la déclaration de durabilité individuelle ou consolidée dans un document séparé à publier conformément à l'article 30 du Code comptable. Directif.

Toutefois, ce document séparé – qui contient une déclaration de durabilité individuelle ou consolidée – doit respecter les exigences de format et d'étiquetage énoncées à l'article 29 quinquies de la directive comptable.

  1. Question: Comment une entreprise peut-elle remplir l’obligation d’établir et de publier une déclaration consolidée de développement durable lorsqu’elle est exemptée de l’obligation d’établir des états financiers consolidés ?

Répondre: Une entreprise qui est tenue d'établir et de publier une déclaration de durabilité consolidée mais qui est exemptée de l'obligation d'établir des états financiers consolidés devrait néanmoins préparer et publier une déclaration de durabilité consolidée. La déclaration consolidée de développement durable doit préciser que l'entreprise n'est pas tenue d'établir des états financiers consolidés et, le cas échéant, faire référence aux informations complémentaires incluses dans le rapport de gestion et aux montants présentés dans les états financiers individuels.

 

 

 

Questions fréquemment posées sur la mise en œuvre des règles de l'UE en matière de reporting développement durable des entreprises

Ce document fournit des réponses aux questions fréquemment posées concernant l'interprétation des dispositions légales relatives au reporting développement durable. Le document vise à clarifier les exigences qui s'appliquent aux différents types de sociétés dans l'Union européenne, ainsi que les obligations des auditeurs et autres prestataires de services d'assurance. Le document contient des informations sur le champ d'application et la date d'application, les exemptions, l'évaluation de la chaîne de valeur, les exigences en matière de numérisation et de publication, ainsi que d'autres aspects liés au reporting développement durable.

questions fréquemment posées (FAQ)

COP 29 Approbation des navires sur certains éléments clés d'un nouveau marché mondial du carbone

Le jour de l'ouverture, Bakou a marqué ce qu'il considérait comme un premier objectif en obligeant les pays à adopter des règles sur certains des éléments clés du nouveau marché mondial du carbone de l'article 6.4 de l'ONU, qui le mois dernier accepté organe de surveillance du mécanisme.

Ce document présente une proposition d'instrument de développement durable à utiliser dans le cadre du mécanisme prévu à l'article 6, paragraphe 4 de l'Accord de Paris. L'objectif de cet outil est de garantir que les projets et programmes au sein de ce mécanisme ne nuisent pas à l'environnement et soutiennent le développement durable et les 17 objectifs du développement durable. Le document décrit en détail le processus d'évaluation des risques et de l'impact sur l'environnement et la société, ainsi que le suivi et la communication des résultats conformément aux exigences du développement durable. La proposition de l'instrument a été soumise à l'organe de surveillance du mécanisme à l'article 6, paragraphe 4 et, après une procédure de commentaires, elle devrait être approuvée et commencer à être appliquée en 2024.

Bref résumé du document "Instrument de développement durable selon l'article 6.4"

Ce document présente un projet révisé de l'Instrument pour le développement durable au titre de l'article 6.4 (ci-après dénommé « Instrument A6.4 SD »). L'objectif principal de cet instrument est de garantir que les projets et programmes d'activités au titre de l'article 6.4 de l'Accord de Paris (ci-après dénommés « activités A6.4 ») promeuvent le principe de « ne pas nuire », favorisent le développement durable et contribuent à les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD)..

Développement et approbation de l'outil A6.4 SD

L’outil A6.4 SD a été développé progressivement sur la base des instructions de l’autorité de contrôle du mécanisme de l’article 6.4. Au cours de ce processus, les commentaires des parties prenantes et d'autres instruments et systèmes de sauvegarde pertinents utilisés dans les mécanismes de marché existants ont été pris en compte. L'instrument A6.4 SD devrait être approuvé lors de la quatorzième réunion de l'Autorité de surveillance en 2024..

Utilisation de l'outil SD A6.4

L'utilisation de l'outil A6.4 SD est obligatoire pour toutes les activités A6.4 proposées, y compris les activités de développement propre (MDP) qui cherchent à passer au mécanisme de l'article 6.4.. L'outil propose une approche structurée aux participants à l'activité pour :

  • Ils ont procédé à une évaluation des risques afin d'identifier les risques et les impacts potentiels, de les évaluer et, si nécessaire, de les éviter. Lorsque les risques ne peuvent pas être complètement évités, A6.4 SD demande aux participants de minimiser les impacts et d'atténuer tous les impacts et risques environnementaux et sociaux négatifs restants en établissant des indicateurs environnementaux et sociaux au niveau de l'activité.
  • Ils ont identifié et évalué les impacts positifs et négatifs potentiels sur les 17 objectifs de développement durable (ODD). et les priorités de développement durable du pays hôte et définir des indicateurs de suivi du développement durable au niveau des activités.
  • Ils ont surveillé et rapporté les résultats de la surveillance par rapport aux indicateurs environnementaux et sociaux établis et aux indicateurs de développement durable au niveau des activités.

Structure de l'outil SD A6.4

L'outil A6.4 SD est divisé en trois parties clés :

  • Mesures de protection environnementale et sociale: Cette partie se concentre sur les éléments et critères qui servent de base aux participants aux activités pour identifier, évaluer, prévenir, minimiser et atténuer les potentiels impacts environnementaux et sociaux négatifs et les risques qui peuvent survenir lors de la mise en œuvre et de l'exploitation de l'activité. A6.4.
  • Impacts sur le développement durable: Cette partie se concentre sur l'identification des impacts positifs et négatifs de l'activité A6.4 sur le développement durable du pays hôte.
  • Validation et vérification: Ces parties définissent des exigences supplémentaires pour les normes de validation et de vérification du mécanisme de l'article 6.4 pour les projets et programmes d'activités que les entités opérationnelles désignées doivent prendre en compte lors des phases de validation et de vérification.

Engagement des parties prenantes

Les parties prenantes peuvent soumettre des commentaires et des questions concernant la conformité à l'outil A6.4 SD lors des consultations des parties prenantes locales et des consultations mondiales avant l'enregistrement de l'activité A6.4. Après l'enregistrement d'une activité A6.4 sous le mécanisme de l'article 6.4, les participants aux activités doivent établir et maintenir un mécanisme d'engagement continu des parties prenantes pour commenter la conformité avec l'outil A6.4 SD jusqu'à la fin du projet valide. période de crédit.

Conclusion

A6.4 Le DD est un outil important pour garantir que les activités menées dans le cadre du mécanisme de l’article 6.4 de l’Accord de Paris contribuent au développement durable tout en minimisant les impacts environnementaux et sociaux négatifs potentiels. (Co2AI)

 

 

Les bénéfices pétroliers pourraient sauver la planète si les gouvernements les taxaient maintenant

La Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques a débuté en novembre. Une question controversée sera au centre de l'attention : la négociation de nouveaux paiements des pays industrialisés vers leurs homologues moins riches – en utilisant notamment les bénéfices des sociétés pétrolières et gazières.

Le débat sur le financement de ces paiements est, pour le moins, houleux. Mais voilà, la révélation d'une étude menée par l'Université technique de Munich (TUM) pourrait tout changer.

Il s’avère que la manne engrangée par les sociétés pétrolières et gazières lors de la crise énergétique de 2022 était suffisante pour répondre aux obligations existantes des pays industrialisés pendant près de cinq ans. La solution des chercheurs ? Taxer ces soi-disant gains exceptionnels. (Sanjana Gajbhiye, plus sur terre.com)

Les nations approuvent de nouvelles règles de l'ONU sur les marchés du carbone à la COP29

Les gouvernements présents à la COP29 ont approuvé lundi de nouvelles normes de l'ONU pour les marchés internationaux du carbone, une étape clé pour permettre aux pays d'échanger des crédits. Lors de la journée d'ouverture des négociations de l'ONU sur le climat en Azerbaïdjan, près de 200 pays ont convenu, après près d'une décennie de discussions complexes, de plusieurs règles de base fondamentales. pour faire bouger le marché.

D'autres aspects clés du cadre global doivent encore être négociés, ont indiqué les experts, mais la décision rapproche un marché de crédit de haute qualité, longtemps recherché et soutenu par l'ONU.

"C'est extrêmement important", a déclaré à l'AFP Erika Lennon, du Centre pour le droit international de l'environnement (CIEL), à Bakou, estimant que cela "ouvrirait la porte" à un marché à part entière. (Plus sur phys.org)

Un guide du jargon et des abréviations sur le changement climatique

Le secteur humanitaire adore ses acronymes. Mélangez un peu de science du climat et le langage politique des négociations de traités mondiaux, et vous obtenez une recette pour une marmite (qui chauffe rapidement) de soupe à l’alphabet. Voici notre guide mis à jour de quelques abréviations, acronymes et initiales linguistiques qui contribuent à rendre le langage du changement climatique un peu plus concis, voire tout à fait clair.

Nous y ajoutons également certains concepts clés qui sous-tendent l’action climatique et les négociations au sommet. (Irwin Loy, Will Worley, plus sur thenewhumanitarian.org)

COP29

La 29e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 29) se tiendra à Bakou, en Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre 2024. Cette année, le pavillon de l'UE servira de centre d'information et de réseautage. Nous vous invitons à découvrir ce que fait l’UE chez elle et dans le monde pour respecter ses engagements climatiques. Visitez le pavillon et découvrez comment l'UE conduit le changement à travers des politiques, des projets et des partenariats internationaux pour protéger la planète et ses habitants. (Plus sur climat.ec.europa.eu)

L’avenir de la construction dans le contexte du changement climatique

Le changement climatique constitue aujourd’hui l’un des plus grands défis et touche tous les domaines de l’activité humaine. La construction est l’un des principaux secteurs qui affectent de manière significative et sont affectés par le changement climatique. Avec l’urbanisation croissante, le besoin de bâtiments et d’infrastructures et les exigences croissantes en matière de confort, le secteur de la construction augmente considérablement ses émissions de gaz à effet de serre et consomme une énorme quantité de ressources naturelles.

L'accent sera mis sur la manière dont le secteur de la construction contribue au changement climatique, sur les conséquences du changement climatique sur les bâtiments et les infrastructures, et sur les mesures qui peuvent être prises pour réduire les impacts négatifs.


L’impact de la construction sur le changement climatique

1. Production élevée de CO₂

Le secteur de la construction est l’un des plus grands producteurs d’émissions de gaz à effet de serre au monde. L’industrie contribuera à environ 39 % d’émissions majeures de CO₂, la majorité provenant de deux sources principales :

  • Émissions opérationnelles : Les émissions produites par les opérations des bâtiments, telles que le chauffage, la climatisation et l'éclairage, représentent environ 28 % des émissions totales.
  • Carbone incorporé : Les émissions générées lors de la production de matériaux de construction (acier, ciment, verre) et lors de la construction elle-même constituent les 11 % restants.

Par exemple, la production de ciment, qui est un composant de base du béton, représente environ 8 % des émissions totales de CO₂. Le ciment est produit à très haute température dans des équipements nécessitant une quantité d’énergie importante. Le processus lui-même libère chimiquement du dioxyde de carbone, augmentant ainsi l’empreinte carbone du secteur de la construction.

2. Consommation de ressources naturelles

Le secteur de la construction est l'un des plus gros consommateurs de ressources naturelles. Un grand nombre de matières premières telles que le bois, le sable, les métaux et les minéraux sont extraites pour la construction de bâtiments d'infrastructure. Ces ressources sont souvent extraites d'une manière qui affecte la biodiversité et détruit l'écosystème naturel. De plus, l’extraction et le traitement de ces matériaux sont gourmands en énergie et contribuent à la pollution de l’air et de l’eau.

3. Production de déchets de construction

Le secteur de la construction génère une énorme quantité de déchets. En Europe, les déchets de construction et de démolition représentent environ un tiers du total des déchets. Ces déchets finissent dans les décharges, où ils se décomposent très lentement, et le recyclage des matériaux de construction reste encore faible. Cela entraîne des problèmes environnementaux supplémentaires, notamment la pollution des sols et de l’eau.


Impact du changement climatique sur les bâtiments et les infrastructures

Cependant, le secteur de la construction n’est pas seulement producteur d’émissions et consommateur de ressources. Le changement climatique a également un impact significatif sur les bâtiments et les infrastructures, augmentant le besoin de résilience et d’adaptabilité.

1. Phénomènes météorologiques extrêmes

Le changement climatique provoque une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les inondations, les ouragans, les vagues de chaleur et les tempêtes violentes. Ces phénomènes peuvent endommager les bâtiments et les infrastructures, entraînant des coûts de maintenance et de réparation plus élevés. Par exemple, les inondations et les ouragans ont causé d’importants dégâts aux bâtiments, entraînant une déformation des matériaux, une durée de vie réduite des structures et une augmentation des coûts de climatisation.

2. Élévation du niveau de la mer

Pour les zones côtières, le changement climatique présente le risque d’une élévation du niveau de la mer, qui menace les bâtiments et les infrastructures proches des côtes. Les villes et les régions adhèrent principalement à des barrières de protection ou modifient les plans d'urbanisme pour assurer la sécurité des bâtiments dans les zones menacées. Pour les bâtiments proches du littoral, il est nécessaire de prendre des mesures pour augmenter la résistance aux éventuelles inondations.

3. Impacts sur l'approvisionnement en eau

Les changements dans les régimes de précipitations peuvent affecter la disponibilité de l’eau pour les bâtiments et les zones urbaines. Les pénuries d'eau peuvent affecter tout, de l'irrigation à la production d'énergie, et peuvent également affecter l'économie locale. C’est pourquoi des solutions telles que les systèmes de collecte et de recyclage de l’eau sont importantes pour les bâtiments.


Les mesures réduisent l'impact de la construction sur l'environnement

Afin de rendre l'intervention de construction plus durable et moins nocive pour l'environnement, il est nécessaire de prendre plusieurs mesures.

1. Bâtiments économes en énergie

L'une des étapes franchies est la construction de bâtiments économes en énergie. Ces bâtiments sont conçus pour minimiser les besoins en énergie pour le chauffage, la climatisation et l'éclairage. Pour cela, de nouvelles technologies telles que des panneaux solaires, une isolation thermique, des fenêtres modernes et une gestion intelligente de l'énergie sont souvent utilisées. Réduire la consommation énergétique des bâtiments peut réduire leur empreinte carbone.

2. Matériaux de construction durables

L'utilisation de matériaux de construction durables est une autre clé dans la lutte contre le changement climatique. Les matériaux durables comprennent les matériaux recyclés tels que le béton recyclé, l'acier et les matériaux composites. Le développement de nouveaux matériaux de construction, comme des alternatives écologiques au ciment ou des panneaux de bois issus d’essences de bois à croissance rapide, contribue également à réduire l’empreinte carbone de la construction.

3. Toits verts et façades vertes

Les toits et façades végétalisés constituent un autre moyen de réduire l’impact des bâtiments sur l’environnement. La végétation sur les toits et les façades améliore la qualité de l'air, abaisse les températures dans les villes et soutient la biodiversité. De plus, ils régulent la température dans les bâtiments, ce qui peut être nécessaire à la climatisation.

4. Recyclage et réduction des déchets de construction

Le recyclage des déchets de construction et l'utilisation de matériaux directement sur les matériaux de construction sont disponibles, tout en réduisant l'impact sur l'environnement. Améliorer le recyclage et promouvoir l'innovation dans le recyclage peuvent réduire le besoin de nouvelles matières premières et ainsi économiser les ressources.

5. Numérisation et technologies intelligentes

Les technologies modernes, telles que la modélisation des informations du bâtiment (BIM) et les capteurs permettant de surveiller la consommation d'énergie numérique, permettent une planification des constructions plus à jour et plus efficace, ce qui entraîne une réduction du gaspillage de ressources et des émissions. Les bâtiments intelligents peuvent surveiller et ajuster activement leur consommation d'énergie et d'eau en fonction des besoins actuels, ce qui contribue à une utilisation plus efficace des ressources.

La croissance de la construction reste un défi majeur pour s’adapter au changement climatique et réduire son impact environnemental. En tant que l’un des plus grands producteurs d’émissions de gaz à effet de serre et consommateurs de ressources naturelles, le secteur de la construction a un impact significatif sur le réchauffement climatique. Dans le même temps, le secteur est sensible aux conséquences du changement climatique, telles que les événements météorologiques extrêmes, l’élévation du niveau de la mer et l’évolution des tendances.

Réduire l'empreinte carbone de la construction nécessite des innovations dans l'utilisation des matériaux de construction, une gestion efficace de l'énergie, la mise en œuvre de technologies intelligentes et le recyclage. L’objectif est de minimiser les impacts négatifs sur l’environnement, mais des mesures sont encore nécessaires pour accroître la résistance des bâtiments et des infrastructures au changement climatique. En utilisant les sources d'énergie des matériaux nécessaires, les toits verts et l'utilisation des technologies numériques, les entreprises peuvent contribuer à la durabilité tout en augmentant la valeur de leurs bâtiments.

Le secteur de la construction a le potentiel d’être un pionnier dans le domaine de la durabilité s’il accepte les défis et vise des solutions qui contribuent à l’atténuation du changement climatique et nous préparent à un avenir plus résilient et plus respectueux de l’environnement. Printemps

Greenwashing : Quand le marketing « vert » est trompeur

Le greenwashing, également connu sous le nom de « greenwashing », fait référence à la pratique d'entreprises et d'organisations prétendant être vertes ou promouvant la durabilité afin d'améliorer leur image, mais sans réellement apporter de changements fondamentaux. Ce comportement peut inclure l'utilisation de slogans publicitaires, de fausses déclarations sur le caractère écologique des produits ou d'étiquettes trompeuses qui donnent l'impression que l'entreprise agit de manière écologique, même si son activité principale et son approche restent nocives pour l'environnement.

Le greenwashing donne l’impression que les consommateurs contribuent à la conservation par leurs achats, mais ils ne font souvent que contribuer aux profits environnementaux de hauts dirigeants qui exagèrent leurs affirmations. Voici 10 exemples de greenwashing pour vous aider à mieux comprendre le problème et comment le repérer.


1. Produits « bioplastiques »

De nombreuses entreprises ont commencé à utiliser des termes comme « bioplastique » ou « biodégradable » pour décrire leurs produits, donnant ainsi l’impression aux consommateurs que le plastique est plus écologique. Cependant, la vérité est que de nombreux bioplastiques sont en réalité créés à partir de dérivés du pétrole et que certains ne se décomposent que dans certaines conditions, comme dans les installations de compostage industrielles, qui ne sont normalement pas disponibles. Dans la pratique, ce plastique peut finir dans les décharges, où il n’est pas décomposé, polluant ainsi l’environnement.


2. "Ecologique" 

Des noms tels que « bouteille écologique » ou « bouteille naturelle » sont de plus en plus courants dans la vente d'eau en bouteille. Ces noms peuvent paraître écologiques, mais il s’agit souvent de bouteilles en plastique qui ne sont que partiellement recyclables. En effet, l’impact écologique de l’eau en bouteille, incluant la production et le transport des bouteilles, est très important comparé à l’utilisation de l’eau du robinet.


3. Des cosmétiques aux « ingrédients naturels »

Les marques de cosmétiques qualifient leurs produits de « naturels », « biologiques » ou « sans produits chimiques ». Ces allégations mettent en évidence quelques ingrédients naturels, aucun produit ne peut contenir de produits chimiques nocifs ou d'ingrédients qui ne sont pas bons pour l'environnement. Les termes tels que « naturel » ne sont pas réglementés par la législation, ce qui signifie qu'une marque peut utiliser ces allégations même si le produit n'est pas entièrement biologique.


4. Les constructeurs automobiles promouvant les « véhicules à faibles émissions »

De nombreux constructeurs automobiles font la promotion de véhicules « à faibles émissions » ou « respectueux de l’environnement » qui n’ont que légèrement réduit les émissions par rapport aux modèles traditionnels. Même si ces véhicules produisent moins d’émissions, ils fonctionnent toujours aux combustibles fossiles et contribuent à la pollution.


5. Des marques de mode avec des « collections écologiques »

Certaines marques de mode ont commencé à proposer des collections marquées comme « durables » ou « respectueuses de l'environnement », qui semblent écologiques. Ces collections peuvent contenir des matières comme du coton biologique ou du polyester recyclé, mais cela ne représente qu'une petite partie de l'offre de la marque. La poursuite de la production est une autre mode rapide qui consomme une grande quantité de ressources et contribue à la destruction de la planète. Ces marques peuvent ainsi acquérir une image de responsabilité écologique, même si la plupart de leurs activités sont encore non durables.


6. Entreprise énergétique avec des programmes d’énergie renouvelable

Les géants de l’énergie mettent souvent en avant leurs investissements dans les sources renouvelables telles que l’énergie éolienne et solaire. Bien que ces investissements contribuent au développement des énergies propres, ils ne peuvent assurer qu’une petite partie de leur activité, alors que la majorité des revenus proviennent toujours des combustibles fossiles. Ces entreprises peuvent ainsi présenter une image verte, mais leur empreinte carbone reste élevée.


7. Aliments avec emballage « éco » ou « bio »

Certaines entreprises alimentaires utilisent des labels tels que « éco » ou « bio » sur l'emballage de leurs produits, même si le produit lui-même ou le processus de production n'est pas respectueux de l'environnement. Un exemple peut être l’utilisation d’emballages en carton au lieu d’emballages en plastique, qui contiennent cependant une fine couche de plastique, ce qui rend impossible leur recyclage. Ce procédé semble écologique, mais en réalité il peut créer un impact similaire à celui des emballages plastiques classiques.


8. Carburants d'aviation « durables »

Ces dernières années, les compagnies aériennes ont commencé à promouvoir l'utilisation de carburants d'aviation « durables » (SAF), qui promettent de réduire les émissions. Cependant, ces carburants ne contiennent souvent qu’une petite proportion de composants durables, alors que la plupart des carburants proviennent de sources fossiles. Cela ne réduira pas significativement les émissions globales pendant le vol, mais la compagnie a l'impression que c'est écologique.


9. Les banques promeuvent les fonds d'investissement « verts »

Certaines banques proposent à leurs clients des fonds d'investissement « verts » ou des « fonds d'investissement durables ». Ces fonds peuvent contenir des actions dans des ressources renouvelables, mais aucun ne peut également inclure des investissements dans les combustibles fossiles ou dans des industries non durables. Les banques utilisent ainsi le marketing pour soutenir une image écologique, même si elles financent des projets qui ne sont pas durables.


10. Plastiques recyclés dans l'industrie automobile

Les constructeurs automobiles ont commencé à utiliser des plastiques recyclés dans l’intérieur de leurs véhicules et le présentent comme une innovation écologique. Bien que l’utilisation de matériaux recyclés constitue une étape positive, il s’agit d’un petit changement dans le contexte global de la construction automobile.


Comment reconnaître le greenwashing et pourquoi est-ce important ?

Le déploiement vert peut être déroutant pour les consommateurs et les éloigner des options véritablement durables. Si nous voulons minimiser notre impact sur la planète, nous devons être critiques lorsque nous prenons des décisions et vérifier les affirmations des entreprises concernant leur « verte ».

  • Vérifier les certificats : Recherchez des labels certifiés tels que les écocertificats ou des marques telles que Fair Trade et Energy Star.
  • Explorez la transparence : Les entreprises vertes fournissent régulièrement des informations détaillées sur leurs processus et leurs impacts. Si l’entreprise ne fournit pas ces données, cela peut être un signe de greenwashing.
  • Surveille tes mots : Les affirmations telles que « naturel », « vert » ou « durable » ne sont souvent que des termes marketing sans véritable fondement.

Le greenwashing sape les efforts de protection de l’environnement car il détourne l’attention des vraies solutions et des options durables. Il est donc important que nous, en tant que consommateurs, abordions les allégations « vertes » avec un œil critique et soutenions uniquement les marques et les produits qui présentent un réel avantage environnemental. Printemps

Chaleur, pollution de l’air, maladies : comment le changement climatique affecte la santé

Chaleur RECORD, phénomènes météorologiques extrêmes, pollution de l’air et propagation de maladies infectieuses : le changement climatique constitue une menace déjà énorme mais toujours croissante pour la santé humaine dans le monde, préviennent les experts.

Le dernier cycle de négociations de l'ONU sur le climat débute la semaine prochaine, au cours de ce qui devrait être l'année la plus chaude jamais enregistrée – et à l'ombre de la réélection du climato-sceptique Donald Trump à la présidence des États-Unis.

La COP29 aura lieu en Azerbaïdjan alors que le monde continue de libérer des quantités croissantes de combustibles fossiles qui contribuent au réchauffement de la planète, alors même que de nombreux pays souffrent d’inondations, de sécheresses, de vagues de chaleur et de tempêtes dévastatrices. (Plus sur businesstimes.com.sg)

Quelle est l’ampleur du changement climatique en matière de météo ?

Il y a quelques semaines à peine, les pluies massives provoquées par la tempête « Boris » ont provoqué le chaos et des inondations en Europe centrale et orientale. Une analyse de l'Institut Alfred Wegener montre que dans un monde sans niveaux actuels de réchauffement climatique, Boris déposerait environ neuf pour cent de précipitations en moins. De telles conclusions peuvent être tirées grâce à une nouvelle approche de modélisation appelée « storylines ». La manière dont il peut être utilisé en temps quasi réel vient d'être présentée dans la revue Nature Communications Earth & Environment. L'équipe AWI a également publié un outil en ligne disponible gratuitement qui permet aux utilisateurs d'identifier les empreintes digitales du changement climatique dans les événements météorologiques extrêmes actuels et de créer leurs propres graphiques de comparaison. (Plus sur eurasiareview.com)

Empreinte carbone vs empreinte écologique : quelle est la différence et pourquoi est-ce important ?

Le changement climatique, l’épuisement des ressources et l’augmentation de la pollution ont motivé les scientifiques et les organisations à se concentrer sur l’évaluation de l’impact humain sur la planète. Concepts empreinte carbone un empreinte écologique sont devenus des indicateurs clés de la façon dont l’activité humaine affecte l’environnement, mais chacun se concentre sur des aspects différents.

Qu’est-ce qu’une empreinte carbone ?

Une empreinte carbone mesure la quantité de gaz à effet de serre, en particulier la quantité de dioxyde de carbone (CO₂) rejetée dans l'atmosphère à la suite d'une activité ou d'un produit particulier. Celui-ci prend en compte les émissions en utilisant le concept de besoins énergétiques des ménages, de l'industrie, des transports, de l'agriculture et d'autres secteurs.

Les principaux facteurs de l’empreinte carbone :

  • Transport : Les voitures, avions, navires et autres véhicules génèrent des émissions lors de la combustion de combustibles fossiles.
  • Énergétique : La production d’électricité et de chaleur à partir de sources fossiles représente une part importante des émissions totales.
  • Industrie et agriculture : La production de biens, notamment de matériaux énergivores (acier, ciment), contribue à des émissions élevées, tout comme l'agriculture, qui produit du méthane (CH₄) et du protoxyde d'azote (N₂O).

L'empreinte carbone est mesurée en tonnes de CO₂ ou en équivalents CO₂, et sa hauteur est un indicateur de la mesure dans laquelle une activité particulière contribue au changement environnemental.

Qu'est-ce qu'une empreinte écologique ?

L'empreinte écologique est un indicateur plus complexe qui examine l'impact global des activités humaines sur la planète. Il mesure taux de consommation des ressources naturelles un production de déchets par rapport à la rapidité avec laquelle la nature peut renouveler ces ressources et absorber les déchets créés.

L'empreinte écologique peut être comprise comme la somme de tous les besoins écologiques de l'homme sur Terre - depuis les terres agricoles nécessaires à la production alimentaire, en passant par les forêts qui absorbent le carbone, jusqu'aux océans. Ce concept offre une vision plus large de la manière dont l’humanité utilise les ressources naturelles.

Composantes de l'empreinte écologique :

  • Empreinte carbone : Il représente environ 60 empreintes écologiques % et inclut les émissions des combustibles fossiles.
  • Terrain pour la production de nourriture et de matériaux : Comprend les terres agricoles et forestières nécessaires à la production de nourriture, de bois et d'autres produits.
  • Eau : Le besoin d’eau propre pour l’irrigation, la boisson et à des fins industrielles.
  • Biodiversité et gestion des déchets : Capacité des écosystèmes à absorber les déchets et conditions stables pour la biodiversité.

Journée de la Traversée de la Terre

L'une des mesures qui ont été développées pour rendre visible l'impact de l'empreinte écologique est Journée de la Traversée de la Terre – le jour où l’humanité aura épuisé toutes les ressources naturelles renouvelables que la Terre peut régénérer en un an. Cette année, le Jour du passage de la Terre tombait 1er août , ce qui veut dire que d'août à décembre nous vivons "de dettes"

Pourquoi l'empreinte écologique est un indicateur plus complexe

Selon Mathis Wackernagel, l'un des pionniers du concept de l'empreinte écologique, les gens ne devraient pas se concentrer exclusivement sur la réduction des émissions de carbone. Cela appelle à une vision plus large qui tienne compte de l’impact global sur l’environnement, et pas seulement du carbone. L’empreinte carbone ne représente qu’une partie de l’impact sur la planète – l’empreinte écologique inclut tous les aspects de notre activité et montre comment notre activité affecte la sécurité et la durabilité des ressources humaines.

L’empreinte écologique offre une image plus précise de la manière dont nos activités interfèrent avec les processus et capacités naturels de la Terre. Nous nous aidons à comprendre que le changement climatique n’est qu’une manifestation de la crise environnementale. Earth Crossing Day, ainsi que le concept d'empreinte écologique, qui observe que notre objectif devrait être de réduire globalement notre impact sur les systèmes naturels.


Conclusion : empreinte carbone vs empreinte écologique – pourquoi elles sont importantes

L'empreinte carbone et l'empreinte écologique sont des indicateurs importants qui ont leurs propres spécificités et significations. Bien que l'empreinte carbone soit essentielle à la compréhension de nos émissions, l'empreinte écologique offre une vision plus large de la façon dont l'activité humaine englobe la santé globale de la planète.

En combinant les deux indicateurs, nous pouvons mieux comprendre où et comment nous devons agir pour réduire notre impact sur l’environnement. Nous avons besoin de solutions qui non seulement protègent mais restaurent également les ressources naturelles. Co2AI

Point de bascule : le dépassement de la limite de 1,5°C et ses implications pour l'avenir

Le monde vient de franchir une nouvelle étape alarmante : les températures moyennes mondiales en 2024 sont o 1,55 °C plus élevé comme à l’époque préindustrielle. Ce chiffre, publié cette semaine par le Service climatique européen Copernic , représente le tout premier franchissement de la limite de 1,5°C fixée par l’Accord de Paris. Cette étape est considérée comme point de rupture dans la lutte contre le changement climatique - c'est un moment qui peut décider de l'avenir de notre planète et qui devrait agir comme prendre des mesures plus strictes lors de la conférence sur le climat COP29 .


Que signifie le point de bascule pour la température mondiale ?

"Il s'agit d'un point de bascule pour la température mondiale", a déclaré le service climatique Copernicus dans un communiqué de presse publié cette semaine. Si nous dépassons 1,5°C au-dessus des valeurs préindustrielles, nous atteindrons les limites les plus élevées qui peuvent devenir irréversibles et menacer de nombreux aspects de notre planète – des écosystèmes naturels à l’économie et à la santé humaine. C’est ce point critique qui pousse les scientifiques, les militants pour le climat et les hommes politiques à accroître l’urgence de la lutte contre le changement climatique.

Le seuil de température de 1,5 °C n’est pas seulement un objectif symbolique. Cette limite a été fixée par les scientifiques comme le seuil au-delà duquel le probable changement climatique catastrophique s’accentue fortement. Le dépassement de ce seuil indique que les efforts actuels pour atténuer le changement climatique sont inutiles et que le monde doit se concentrer non seulement sur la réduction des émissions, mais aussi sur l’adaptation urgente au changement climatique.


Pourquoi le franchissement du seuil des 1,5°C est-il un point de bascule ?

Avec une augmentation de la température mondiale de plus de 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels, nous risquons d'atteindre ce que l'on appelle points de bascule climatiques - des modifications irréversibles des systèmes naturels pouvant avoir des conséquences catastrophiques. Les fractures corporelles les plus fréquemment évoquées comprennent :

  • Dégradation de la glace de mer arctique : L'étendue de la glace de mer arctique dure plus longtemps que les températures plus chaudes, exposant un océan sombre qui absorbe plus de lumière solaire et se réchauffe encore plus rapidement. Ce phénomène provoque une fonte accélérée des glaces et contribue à une nouvelle augmentation du niveau des glaces.
  • Fonte du pergélisol : Dans les régions septentrionales de la planète, le permafrost est en train de se dégrader, un sol gelé qui contient une énorme quantité de gaz à effet de serre, notamment du méthane. En chauffant, ces gaz sont rejetés dans l’atmosphère, ce qui augmente encore la température et accroît le réchauffement climatique.
  • Effondrement de la forêt amazonienne : La forêt amazonienne, qui est l'un des plus grands réservoirs de carbone, pourrait perdre sa capacité à absorber le CO₂ à des taux plus élevés et devenir un producteur net d'émissions. La destruction de la forêt amazonienne réduirait la biodiversité, entraînant la perte d’habitats pour de nombreuses espèces.

Menace de catastrophe et appel à une action immédiate

Si la tendance actuelle au réchauffement se poursuit, il est très probable que ce point de basculement des températures mondiales déclenche une réaction en chaîne qui aura des conséquences mondiales et durables. Les scientifiques préviennent que sans une action immédiate et cohérente, ce qui nous attend catastrophe sous la forme de manifestations de plus en plus extrêmes de conditions météorologiques, de sécheresses, d'inondations, d'extinction d'écosystèmes et d'impacts imprévisibles sur la société humaine.

Cette étape importante n’est pas simplement un nouveau record, mais un avertissement sur les risques réels de la crise climatique. Il vise à inciter les dirigeants du monde à renforcer leur rôle dans la politique climatique. Lors de la prochaine conférence sur le climat COP29 à Bakou, l'un des points réduits à l'ordre du jour sera de nouveaux objectifs de réduction et d'introduction de mesures d'adaptation plus efficaces.


Comment la COP29 peut-elle contribuer à résoudre cette crise ?

Le dépassement du seuil de température de 1,5 °C devrait motiver le pays à prendre des mesures concrètes et à respecter les obligations existantes lors de la conférence COP29. Cette conférence représente une opportunité importante pour augmenter le financement des mesures d'adaptation qui régulent les pays les plus vulnérables qui se préparent aux conséquences du changement climatique.

À la COP29, suivez ces étapes simples :

  1. Augmentation des émissions cibles : Les pays doivent faire face aux risques suivants pour réduire les tendances actuelles au réchauffement. Cela signifie, par exemple, augmenter la part des sources d’énergie renouvelables et limiter les combustibles fossiles.
  2. Financer des mesures d’adaptation : Le financement des pays en développement est essentiel pour atténuer les impacts du changement climatique. La COP29 devrait trouver des engagements pour fournir une assistance financière et technique à ces pays.
  3. Soutien aux solutions naturelles : La préservation des forêts, des zones humides et d’autres écosystèmes naturels peut aider à absorber le carbone de l’atmosphère et à ralentir le réchauffement climatique. La nature est l’un des meilleurs moyens de protéger l’environnement tout en limitant les émissions.
  4. Développement de nouvelles technologies : Investir dans des technologies permettant le captage et le carbone, en aidant à stocker les émissions là où elles peuvent être complètement éliminées.

Conclusion : Franchir le point de bascule comme opportunité de changement

Le dépassement de la limite de 1,5°C n’est pas une étape numérique – c’est seulement un signal d’avertissement et une exigence d’action. Ce point de bascule des coûts, c'est que nous approchons d'une limite au-delà de laquelle le retour à un climat stable pourrait être plus difficile et plus coûteux. Le monde est à la croisée des chemins : soit nous choisissons d’agir et d’avancer, soit nous sommes confrontés à un avenir qui pourrait affecter celui de la planète.

Comme l'a indiqué le service Copernicus, le franchissement de cette limite visait à constituer une réponse efficace à l'augmentation de la charge et à l'adoption de mesures efficaces. La COP29 est une occasion unique pour les dirigeants mondiaux de prendre des décisions susceptibles d’inverser la tendance actuelle et d’assurer un avenir durable à la prochaine génération. Printemps

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