La consommation alimentaire est la principale source d’émissions de gaz à effet de serre, et l’évaluation de son impact futur sur le réchauffement revêt une importance fondamentale pour orienter les mesures visant à atténuer le changement climatique. Manque de détails dans la déclaration des émissions de produits alimentaires et utilisation généralisée de mesures trop simplistes telles que les équivalents CO2, mais une interprétation compliquée. Nous relevons ces défis en développant un inventaire mondial des émissions de GES liées à la consommation alimentaire, ventilé par type de gaz et en utilisant un modèle climatique de complexité réduite, évaluant la contribution future associée au réchauffement et les avantages potentiels de certaines mesures d'atténuation. Nous avons constaté que la consommation alimentaire mondiale pourrait à elle seule augmenter le réchauffement de près de 2 100 °C d’ici un an. Soixante-quinze pour cent de ce réchauffement est dû aux aliments qui sont de fortes sources de méthane (viande de ruminants, produits laitiers et riz). Cependant, plus de 55 % de réchauffement projeté peuvent être évités grâce aux améliorations actuelles des pratiques de production, à l’adoption généralisée d’une alimentation saine et à la réduction du gaspillage alimentaire au niveau des consommateurs et des détaillants.
Le changement climatique va quadrupler les précipitations extrêmes, selon une étude
Plusieurs médias britanniques, y compris des indépendants, rapportent que les précipitations extrêmes « pourraient devenir quatre fois plus fréquentes d'ici 2080 si les émissions de gaz à effet de serre restent élevées », selon une nouvelle étude réalisée par les climatologues du Met Office. L'étude a conclu que pour chaque degré de réchauffement régional, l'intensité des averses extrêmes pourrait également augmenter de 5 à 151 TP3T, selon le site d'information. Courrier en ligne rapporte que les scientifiques ont créé un nouveau modèle climatique pour projeter une augmentation basée sur un réchauffement climatique atteignant 3,2100°C d'ici l'an 4. (Le modèle concerné fonctionne uniquement sur le scénario d'émissions très élevées RCP8.5, qui est expliqué en détail dans cet article. Dossier Carbone. Bien que cette approche soit considérée comme controversée par certains, c'est une décision délibérée des scientifiques qui leur a permis d'isoler le signal du changement climatique dans les simulations de modèles météorologiques britanniques, comme l'explique cet article. Dossier Carbone.)