Les pays en développement sont les moins responsables du changement climatique, mais ils en sont les plus touchés. La COP29 remédiera-t-elle à cette injustice ?

Depuis la révolution industrielle, pays après pays se sont tournés vers les combustibles fossiles pour alimenter leurs transports et leur industrie. Maintenant, la facture est due. Il existe d’énormes quantités de carbone stocké depuis longtemps dans l’atmosphère qui réchauffent la planète. Les catastrophes climatiques sont de plus en plus fréquentes et pires.

Mais la souffrance du changement climatique n’est pas partagée équitablement. Les pays en développement sont dans la pire situation, même s’ils émettent beaucoup moins de gaz à effet de serre. À ce jour, deux régions – l’Europe et l’Amérique du Nord – ont contribué à hauteur de 60 % aux émissions mondiales totales. Cela les a rendus beaucoup plus riches, mais à un coût largement supporté par ceux d’entre nous qui vivent dans les pays du Sud.

Cette injustice sera sous les projecteurs cette semaine lorsque dirigeants et diplomates se réuniront à Bakou, en Azerbaïdjan, pour les négociations annuelles de l’ONU sur le climat. Le financement climatique est au premier plan – en particulier la question épineuse de savoir qui paie. (Imraan Valodia, Julia Taylor et Katrina Lehmann-Grube, La conversation)