Notre planète se réchauffe à un rythme alarmant. Le changement climatique constitue aujourd’hui l’un des problèmes mondiaux les plus graves. Ses conséquences affectent chaque personne sur Terre. Il semble donc tout à fait logique que les publications scientifiques sur le réchauffement climatique soient rédigées dans une langue mondiale : l’anglais.
Et pourtant, c’est précisément parce qu’elle est écrite en anglais que la science du climat est largement inaccessible à la plupart des gens dans le monde.
Pour expliquer cette apparente contradiction, il faut examiner quelques chiffres. Près de 90 publications scientifiques % dans le monde sont en anglais. Il s’agit de la domination stupéfiante d’une seule langue. Mais l’anglais, souvent appelé la langue mondiale, n’est parlé que par une minorité de la population mondiale. ( Mario Saraceni, Université de Portsmouth, plus d'informations sur laconversation.com)