Il a été démontré que sept des arbres forestiers les plus répandus en Europe sont capables de protéger leur diversité génétique contre des changements majeurs des conditions environnementales. Ceci malgré le fait que leur aire de répartition a diminué et que le nombre d’arbres a chuté au cours des cycles de la période glaciaire. C'est ce que révèle une étude d'un consortium européen dirigé par les universités d'Uppsala et d'Helsinki, publiée dans Communications naturelles (Mots : Université d'Uppsala).
"C'est très positif du point de vue de la biodiversité, car ces arbres sont des espèces clés dont dépendent de nombreuses autres espèces", déclare Pascal Milesi, professeur agrégé d'écologie et d'évolution des plantes à l'université d'Uppsala et premier auteur de l'étude.
Les chercheurs se sont concentrés sur l’examen de la manière dont la diversité génétique des espèces d’arbres était affectée par les cycles de la période glaciaire. Les arbres ont survécu aux périodes chaudes et froides. Au cours de la dernière période glaciaire, il y a environ 10 000 ans, la répartition des arbres a été considérablement réduite. Les scientifiques pensaient donc que la diversité génétique serait faible. Mais il s’est avéré que c’était tout le contraire : l’espèce possédait une grande diversité génétique et était donc résistante aux changements radicaux de son habitat. (Plus sur envirotecmagazine.com)