Les exigences écologiques sont extrêmement importantes pour la transition écologique de l’économie. Ils démontrent visiblement l'engagement des entreprises en faveur du bien-être à long terme de tous et de la planète. Évidemment, les allégations écologiques doivent être exactes et fondées.
En 2020, la Commission européenne a réalisé un inventaire des allégations environnementales contre les principes de la directive européenne sur les pratiques commerciales déloyales (UCPD) : clarté, unicité, précision et vérifiabilité. L'étude a révélé que 53 allégations % fournissaient des informations vagues, trompeuses ou non fondées et que 40 allégations % n'étaient pas fondées.
Afin de renforcer la position des consommateurs pendant la transition écologique, la Commission européenne a soumis en mars 2023 au Parlement européen une proposition de directive sur les allégations écologiques (GCD). La directive, qui doit entrer en vigueur en 2028, vise à garantir que toutes les allégations environnementales explicites soient fondées et clairement communiquées. L’objectif principal de la directive est d’éliminer les pratiques de greenwashing non vérifiées et trompeuses et d’aider les consommateurs à prendre des décisions plus éclairées. Dans le même but, la révision de la loi suisse sur la concurrence déloyale (UCA), qui entrera en vigueur le 1er janvier 2025, exige que les allégations environnementales soient documentées et objectivement vérifiables. (Daniel Lucien Bühr, Gabriela Svalduzová, plus sur lexologie.com)