Le 6e rapport d'évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat ne disposait pas de suffisamment d'informations sur les scénarios du secteur terrestre pour estimer la quantité totale d'élimination du dioxyde de carbone. Ici, en utilisant un ensemble de données sur les absorptions terrestres de dioxyde de carbone basées sur des scénarios évalués par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, nous montrons que les absorptions par le boisement et le reboisement jouent un rôle essentiel dans l'atténuation à court terme, représentant environ 10 % (médiane) de des réductions nettes de GES entre 2020 et 2030 dans des scénarios limitant le réchauffement à 1,5°C avec un excès limité. Les nouvelles technologies d’élimination du dioxyde de carbone, telles que le captage et le stockage direct du carbone dans l’air, seront étendues à des niveaux de plusieurs gigatonnes d’ici 2050 et au-delà pour compenser les émissions résiduelles et réduire le réchauffement. Nous montrons que la réduction des émissions de combustibles fossiles et de la déforestation (émissions brutes) représente plus de 80 % de réductions nettes des émissions de gaz à effet de serre pour atteindre zéro dioxyde de carbone net mondial (CO). 2 ), quelle que soit la rigueur des objectifs climatiques. Nous examinons la répartition régionale des émissions brutes et des absorptions totales de carbone dans les options d'atténuation rentables et soulignons l'importance d'intégrer des considérations d'équité et de durabilité plus larges dans les évaluations futures des options d'atténuation de l'élimination du carbone. (Gaurav Ganti, Thomas Gasser, Matthew J. Gidden, plus sur nature.com)