Les écologistes ont exprimé leurs inquiétudes concernant le nouveau marché des certificats d'élimination du carbone

Les maisons en bois et les meubles robustes pourraient bientôt recevoir une certification européenne potentiellement lucrative pour leur rôle supposé dans la réduction du CO2 atmosphérique, mais les groupes écologistes craignent que les nouvelles règles de comptabilisation du carbone ne contribueront pas à protéger les forêts et à faciliter l’écoblanchiment des entreprises.

Les députés européens et les négociateurs gouvernementaux se sont mis d'accord sur le texte provisoire du nouveau cadre de certification de la suppression du carbone (CRCF) aux premières heures de mardi 20 février, après de longues négociations en coulisses à Bruxelles. "Cela encouragera les investissements privés et développera des marchés volontaires du carbone, tout en respectant l'intégrité climatique et en empêchant le greenwashing", a déclaré Lidia Pereira (Portugal/PPE), qui dirigeait l'équipe du Parlement européen.

Selon l’accord, pour être considéré comme une élimination permanente du carbone, le CO2 séquestré doit être éliminé de manière à le maintenir hors de l’atmosphère pendant au moins plusieurs siècles. Dans le cas des projets pilotes industriels actuels de captage et de stockage du carbone (CSC), il s’agit de le pomper sous les fonds marins dans des champs de pétrole et de gaz offshore épuisés. (Robert Hodgson, plus sur euronews.com)