La protection de l’environnement négligée a des conséquences néfastes, c’est pourquoi la surveillance de l’empreinte carbone des décisions et processus individuels est la tendance du moment. Les banques, y compris les banques centrales, ont déjà commencé à surveiller des indicateurs similaires. Par exemple, la plus grande partie de l’empreinte carbone du portefeuille d’investissement de la Banque nationale de Slovaquie (NBS) est constituée d’obligations d’État.
L’objectif commun est la neutralité carbone
Les banques centrales font partie des institutions qui investissent de l'argent sur les marchés financiers. Ils investissent pour réaliser un bénéfice avec lequel ils financent le fonctionnement de l'institution et ne les conservent donc pas sur un compte courant ou dans un coffre-fort. Les investisseurs pèsent le rendement et le risque lorsqu’ils décident de la structure d’un portefeuille. Mais en même temps, ils souhaitent aligner leurs investissements sur les obligations de l’Accord de Paris ou sur l’objectif européen de neutralité carbone. "Ainsi, les banques centrales de la zone euro ont accepté de publier régulièrement les indicateurs carbone de leurs investissements dans les portefeuilles euro, qui ne sont pas destinés à la performance de la politique monétaire. Ainsi, les banques centrales ont ajouté un outil pour surveiller les risques climatiques dans les investissements", déclare le conseiller du vice-gouverneur du BNS, Roman Vasiľ.