Un réchauffement de 1,5°C entraînerait des conditions météorologiques plus extrêmes, selon Jean-Pascal van Ypersele

Jean-Pascal van Ypersele, ancien vice-président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, a déclaré : « Une trop grande importance accordée à la géo-ingénierie pour réguler le réchauffement climatique pourrait mettre la planète sur une trajectoire plus risquée. »
Si la planète se réchauffait de plus de 1,5°C par rapport à l’époque préindustrielle, cela entraînerait beaucoup plus de vagues de chaleur, de précipitations extrêmes et de sécheresses que si la température restait en dessous de ce seuil. La plupart de ces impacts laisseront des marques irréversibles sur l'écologie et les populations, a déclaré Jean-Pascal van Ypersele, ancien vice-président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, le plus grand collectif mondial d'experts en climat. Une trop grande importance accordée à la géo-ingénierie pour réguler le réchauffement climatique pourrait placer la planète sur une trajectoire à risque plus élevé, a-t-il déclaré dans une interview par courrier électronique avant la publication du rapport de synthèse du GIEC lundi. Ypersele est un climatologue belge qui participe à la réunion du GIEC à Interlaken, en Suisse, qui fait des heures supplémentaires.